Les orgues de France
Rennes, église Notre-Dame



Orgue Claus (1879)

3 claviers de 56 notes et pédalier de 30 notes. Transmissions mécaniques avec Barker au Grand-Orgue, 1ère octave du Positif pneumatique. 40 jeux.

Composition :


Grand-Orgue:

Montre 16'
Bourdon 16'
Montre 8'
Bourdon 8'
Flûte harmonique 8'
Salicional 8'
Prestant 4'
Doublette 2'
Plein jeu IV/VI rgs
Cornet V rgs
Bombarde 16'
Trompette 8'
Clairon 4'
Positif:

Quintaton 16'
Principal 8'
Unda maris 8'
Violoncelle 8'
Flûte traversière 8'
Octave 4'
Basson 16'
Trompette 8'
Clarinette 8'
Clairon 4'



Récit expressif:

Bourdon 8'
Gambe 8'
Voix céleste 8'
Flûte octaviante 4'
Octavin 2'
Fifre 1' 1/7
Piccolo 1'
Trompette 8'
Basson-hautbois 8'
Voix humaine 8'
Clairon 4'


Pédale:

Contrebasse 16'
Flute 8'
Flûte 4'
Bombarde 16'
Trompette 8'
Clairon 4'








A gauche: Tirasses G.O.,Positif, Récit. Appel Anches Pédale, G.O., Positif, Récit. A droite: Octave grave G.O., Appel G.O., Pos/G.O., Réc/G.O., Réc/Pos, Trémolo au récit. 2420 tuyaux.



Photo: Jean Guilcher

Historique: Inauguré par César Franck en 1879, l'orgue de Notre Dame de Rennes est l'oeuvre du facteur rennais Jean- Baptiste Claus, ancien collaborateur de Cavaillé-Coll.

En 1935, le facteur Victor Gonzales apporta quelques modifications (transformation de la progression harmonique du grand orgue en plein jeu de IV rangs et remplacement du jeu de septième au récit par un jeu de nasard.

En 1982, Yves Sévère entreprit un relevage complet de l'instrument en restituant la progression harmonique IV/VI rangs et le jeu de septième. Il ajouta également l'accouplement Récit/Positif.

Catherine Cohen et Daniel Roth inaugurèrent l'instrument restauré le 4 mai 1984.

D'esthétique romantique, il se distingue par une harmonie plus "rugueuse" que les instruments de Cavaillé-Coll.

Petite curiosité : la machine Barker (Gutschenritter de 61 notes) est celle de l'orgue de Sainte Clotilde à Paris. Elle a été construite lors de la restauration de 1933 par Beuchet-Debierre et voulue par Tournemire. Elle a été démontée lors de l'électrification de l'instrument. Elle a été installée à Notre Dame de Rennes par Yves Sévère en 1984 en remplacement de l'ancienne machine défectueuse.